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Janvier 2009
Chers amis,Bienvenu à 2009,
Que vive l’échappée belle pour de nouvelles aventures !Pour cette année, il y aura quelques changements. Eh oui ! je pense m’occuper plus de mes projets personnels dont quelques travaux d’écriture en cours à finaliser. Aussi serais-je moins disponible pour organiser les fiestas. Mais de toute façon je reste toujours votre médiatrice privilégiée pour faire part de vos annonces spectacles pour les poulains talentueux. Je reste à l’écoute également pour les propositions ingénieuses et profitables à tous. Au milieu des turbulences du monde, essayons de garder un coin de paix, de rêves et de ré-création dans notre esprit.Et que la joie demeure comme ces rires d’enfant qui s’élèvent, m’émerveillent et me ressourcent toujours autant. J’espère que vous serez présent pour la dédicace du livre « les trois coups » écrit à quatre mains, projet à la genèse de l’association l’échappée belle mûri de longue date. Avec la persévérance, la foi l’amour, on arrive à déplacer des montagnes.
Je vous embrasse très fort Florence
L'âme est conscience et respect avant tout, conscience de l'être, respect de l'être, avec ses composants : compassion, liberté, vérité. Andrée Maillet
Mars 2009
« Pour une réforme
monétaire adaptée à l'ère de l'information"James
ROBERTSON:
Plus loin que cet aspect de banque éthique et verte comme la banque Triodos
par exemple, il faudrait revoir tout notre système bancaire et monétaire
de fond en comble. Il faudrait totalement...
http://ploutopia.over-blog.com/article-27912868.html
James ROBERTSON: « pour une réforme
monétaire adaptée à l'ère de l'information »
Plus loin que le côté éthique et vert d’une banque
comme la banque Triodos par exemple, il faudrait revoir tout notre système
bancaire et monétaire de fond en comble. Il faudrait totalement réformer
le mode de fonctionnement des banques et de la monnaie. Sans réforme,
il y aura toujours pénurie monétaire, inégalités
croissantes et crises à répétition. Il est d’ailleurs
fort probable que sans changement, la prochaine débâcle financière
concernera les énergies vertes, les matières premières
et les denrées alimentaires, et ensuite, l’eau, l’air, la
terre, la lumière ?
L'Europe comme les États-Unis, la Chine et tous les Etats du monde sont
victimes des progrès des technologies de l'information et d'un accord
tacite mondial et dogmatique qui fait de l'individualisme et de l'appât
du gain une vertu plutôt qu'un vice.
L'argent est la sève ou le sang de la société: c'est grâce
à l'argent que l'échange et le partage est possible. L'argent
joue un rôle clé dans la société humaine. Est-il
normal que sa gestion soit si opaque, si inégalitaire et si conditionnelle?
Pourquoi les pauvres se voient imposer un taux d'intérêt parfois
bien supérieur à 50% alors que les riches n'ont bien souvent qu'un
taux minimal voire nul? Pourquoi les pays du tiers monde doivent-ils rembourser
une dette à un taux supérieur à celui pratiqué entre
Etats riches ? Pourquoi, en cas de crises, est-ce toujours l’emploi qui
écoppe et peu le profit ? Crises bien souvent provoquées par les
profiteurs, qui font du profit sur le dos des travailleurs. Quant au niveau
fiscal il faut bien admettre que nous ne sommes pas tous taxés de la
même manière, voir par exemple Les holdings d'Albert Frère
paye moins d'impôt que sa concièrge.
Comment ne pas faire le rapprochement avec le creusement des inégalités malgré tous les progrès positifs et les richesses actuelles ?
Pour le bien être de tous et celui de la planète, il n'est plus
tenable et acceptable de continuer avec ce système monétaire (et
ce système fiscal). Nous devons nous réapproprier le cours de
nos vies. Nous devons nous réapproprier le pouvoir de création
monétaire. Il s’agit de notre monnaie à tous, du plus grand
au plus petit. Notre monnaie à tous et pas seulement celle d’un
Rockefeller, Mittal ou Soros.
Nous devons prendre à notre avantage les progrès de la communication
et de l’information. Grace aux réseaux informatiques, il est parfaitement
possible d’imaginer une monnaie plus démocratique et plus transparente
que les grandes monnaies internationales officielles actuelles, tels les euros,
dollars ou yens.
Juillet-Août 2009
Apprendre
à exprimer la voix cachée des choses, voilà le chemin et
le but de l’art.
Giorgio de Chirico
Les lectures de nos vacances d'été, mes suggestions
Le poème nous laisse jouir de sa rêverie infinie. Il faut parler et dire avec son coeur nous exhorte holderlin
Holderlin, par Gilles Jallet, poètes d'aujourd'hui SEGHERS
Mais c'est à nous pourtant qu'il appartient
De rester debout, tête nue, ô poètes!
Sous les orages de dieu, de saisir de notre propre main
Le Rayon du Père, l'éclair
Lui-même, et de tendre aux foules, sous son voile
De chant, le don du ciel
Que notre coeur, comme un coeur d'enfant,
Soit pur, que soient nos mains vierges de fautes, le Rayon
Du père, le pur éclair ne nous brûlera point.
Et dans son ébranlement suprême, sa douleur à la douleur
unie
D'un dieu, le dieu éternel restera ferme à jamais
Comme au jour de repos, Holderlin
S'éveiller à
la vacuité
de José Leroy, editions
accarias
l'audace de voir sa vraie nature avec la Vision
Sans Tête, un moyen de méditation qui permet l'accès
direct à une relaxation et un complet vidage de nos cerveaux surmenés
et chargés de choses souvent futiles et secondaires. J'ai découvert
cette méthode passionnante l'année dernière et je retrouve
dans beaucoup de ses principes des valeurs humaines qui me sont chères.
de florence
Révérences à la VIE
de Théodore Monod, edition leclub
Conversations avec Jean-Philippe de Tonnac
Théodore Monod nous offre une méditation lucide et pleine d'espoir. Battons-nous. Cherchons le beau, le vrai. Ayons enfin le courage des larmes. Et révérons la vie
La source noire
de Patrice Van Eersel, edition Leclub
L'émotion, l'attention sont la base
de toute connaissance. Tout se passe à l'intérieur, l'âme
en connexion directe avec l'univers. Ce qui est important c'est l'extase, la
mystique, l'amour. Ce qui est essentiel, c'est de comprendre que nous ne sommes
qu'un élément du tout, unique mais interdépendant du TOUT.
Par la méditation, le vide nous pouvons accéder à une conscience
supérieure et vivre pleinement avec les autres sans peur dans la multiplicité
de nos potentialités. Tout nous est possible si nous savons nous libérer
de nos craintes. Il semblerait que les expérimentateurs des NDE ont vécu
les étapes leur permettant cette révélation. La cinquième
extase qui si elle se propageait au monde entier feraient des émules
et amèneraient à une race plus pacifique soit une hominisation.
Livre vertigineux! Plein d'enquêtes de scientifiques qui aboutissent au
même constat qu'il existe au cœur de nous mêmes une source
noire qui échappe à l'espace-temps et permet d'accéder
à l'ordre impliqué, au monde implicite invisible, immatériel,
ineffable, indicible : l'ordre primaire du flux matriciel du monde
Les aborigènes les chamans, les amérindiens les tibétains
et toutes les grandes civilisations plus anciennes l'ont déjà
découvert, notre technologie moderne l'a oublié. Il faut revenir
à l'émerveillement au sacré de nos vies pour se sentir
tout simplement bien et à sa place parmi les choses.
De florence
Des impressions de lecture données par François Boyer
http://lapageunblogfr.unblog.fr/
Novembre 2009
Claude Lévi-Strauss, nous a quitté, la mort a frappé fort
L’anthropologue Claude Lévi-Strauss
est décédé et c’est une page qui se tourne, un gouffre
immense qui se creuse. Soudainement le paysage des penseurs du monde entier
est défiguré pareil à un parc où trônait un
chêne plusieurs fois centenaire que l’on croyait éternel.
La mort est donc venue nous enlever cet homme de génie dans la nuit de
samedi à dimanche. L’académicien est décédé
à l’âge de 100 ans. L’information est arrivée
de la présidence de l’École des Hautes études en
sciences sociales et de son éditeur Plon.
Né à Bruxelles dans les derniers jours du mois de novembre 1908,
dans un monde où les colonies étaient encore nombreuses et où
le rapport entre les populations étaient souvent une histoire de domination
Claude Lévi-Strauss a changé notre perception du monde en jetant
les bases de l’anthropologie moderne et influencé des générations
de chercheurs. Il a proposé une appréhension nouvelle des mécanismes
socio-culturels, en appliquant l’analyse structurale aux sciences humaines.
Ce fut un pas de géant….
Son autobiographie intellectuelle, "Tristes Tropiques", paru en 1955,
publié dans la collection de Jean Malaurie, lui vaut d’élargir
le cercle de ses lecteurs et d’atteindre un public moins expert et plus
populaire. L’ouvrage est considéré à juste titre
comme l’un des livres majeurs du XXe siècle comme l’ont pu
l’être L’étranger de Camus, La modification de Butor
ou Le petit prince de Saint Exupéry.
Professeur au Collège de France de 1959 à 1982, il est le premier
anthropologue élu à l’Académie française en
mai 1973, au fauteuil d’Henri de Montherlant. Son élection sucette
quelques polémiques au sein de l’Institution, Respectant la tradition,
il fait l’éloge de son prédécesseur, la réponse
est donnée par Roger Caillois qui profitant de cette opportunité
lance « une série de flèches empoisonnées »
sur la méthode et les présupposés scientifiques de Claude
Lévi-Strauss qui l’avait choisi pour répondre à son
discours de réception.
En juin 2006, il avait reçu un hommage appuyé de Jacques Chirac,
alors président de la République, lors de l’inauguration
du musée parisien du Quai Branly dédié aux arts premiers.
Claude Lévi-Strauss se rendait encore aux séances hebdomadaires
de l’Académie française après cette date. Mais plusieurs
chutes l’avaient contraint à fortement limiter par la suite ses
déplacements.
Son 100è anniversaire, le 28 novembre 2008, avait donné une multitude
d’hommages divers et variés, auxquels il n’avait pas souhaité
s’associer. Modestie ? Pudeur ? Le président Nicolas Sarkozy lui
avait rendu visite à son domicile en fin de journée pour "lui
rendre un hommage chaleureux et lui dire la reconnaissance de toute la Nation".
Un communiqué de L’Elysée avait alors fait savoir que Claude
Lévi-Strauss s’était "montré très attentif"
et avait "dialogué avec le président de la République".
De quoi avaient-ils pu s’entretenir ? Nul ne peut le dire…
En tout cas, je ne peux que vous inviter à replonger dans les livres
de Claude Levi-Strauss, cela en vaut la peine et à l’heure où
le gouvernement français ouvre le débat sur qu’est-ce qu’être
Français, le lire donne des éléments de réponse.
Avant d’être d’une nationalité, nous sommes avant tout
des hommes, des hommes avec leurs différences et leurs constances, des
hommes que Claude Levi-Srauss a su si bien étudier et éclairer
de ses connaissances…
Décembre 2009
La douce joie d’être trompée Catherine Laborde
Ce livre constitue un éloge du masochisme
féminin, une analyse poussée et exhaustive de précision
et de qualité s’il en est
« La douce joie se nourrit-elle de cette fascination pour le martyre ?
» nous dit l’auteure
Puisqu’après la souffrance vient de pair le plaisir, pourquoi nous
priver de cette extraordinaire tromperie que nous offre l’homme dans sa
grande bonté ?
Fascinant ! ou la tentation de la bêtise ! on a le rapport exact peut-être
de ce qui fait qu’on traîne derrière nous des siècles
de servitude féminine Qu’on ne nous dise plus après que
les hommes sont responsables de notre sort de brimées! Les femmes sont
leur propre ennemi dans la place !
Je ne peux que réagir au témoignage de cette martyre consentante
En tant que femme et revendiquant les mêmes droits que les hommes dans
ce monde déjà suffisamment machiste, on peut se demander s’il
est souhaitable de favoriser et de renforcer le trait Sado-Maso inhérent
à notre sexe!
Il serait simpliste de penser qu’il n’y ait que du sadique chez l’homme et du maso chez sa compagne. Nous sommes un mélange des deux et la richesse, la variété de nos rapports Homme/Femme vient incontestablement de cette interaction perpétuelle entre la part du féminin et du masculin de chaque être. L’homme ne revendique-t-il pas à juste titre à notre époque l’expression de sa sensibilité et de ses faiblesses ?
L’auteure ne cherche-t-elle pas dans ce livre à se rassurer sur ses manques ?
C’est assurément à
son homme qu’il faut donner la palme de la patience et de la constance
à rester auprès d’elle. Mais comment fait-il ?
Ennuyeuse et sacrificielle à souhait, sans imagination, mais que fait-elle
pour stimuler la flamme de son désir ? Que fait-elle pour être
aimée ?
L’auteur préconise la colère hystérique ou l’indifférence
feinte.
Elle apparaît donc d’une banalité affligeante cantonnée
au rôle de malheureuse transie ou colérique.
A-t-elle l’imagination nécessaire
pour changer, varier être l’autre femme que son homme espère
peut-être ?
Elle dresse le bilan, l’homme reste pour la famille, les enfants, par
habitude. Le désir est de son côté et elle concède
par une pirouette que finalement ainsi elle a le beau rôle. Elle avoue
sa culpabilité. C’est de sa faute, elle est nulle elle n’y
peut rien
Finalement une égoïste fainéante ? Obsédée
de son moi ! A-t-elle les impulsions à créer vivre, aimer, enfermer
dans son temple intérieur limité aux infidélités
de son compagnon
Oublie-t-elle que cette obsession monomaniaque de l’homme l’empêche
de se libérer de créer de s’épanouir et de pouvoir
prétendre à trouver sa place dans tous les domaines de la vie
sociale ?
Ce n’est pas avec le renoncement à son propre destin, les humiliations
et l’acceptation de l’inacceptable que la femme a réussi
à faire porter sa voix depuis un siècle mais dans la lutte et
l’affirmation de son désir et de la complexité de son caractère
qui lui permet la conquête et le dépassement de son être
L’homme d’ailleurs a tous les avantages à cette revendication
; une partenaire attirante, réactive avec qui il peut parler et partager
!
Certes on ne peut qu’être touché
par sa sincérité mais je ne la recommanderai pas comme modèle
à mes filles par exemple, je lui préfère une Maria Tsvetaeva,
une Camille Claudel, une Frida khalo, une impératrice, une Antigone,
une Jeanne d’Arc et plus contemporain Lucia Etxebarria, Djamila Benhabib
Halte danger à la récession!
Florence Issac
Le 15/11/2009
"Ma vie à contre-coran", de Djemila Benhabib
‘‘L’Algérie
m’a donné la force,
la France la liberté
et le Québec des ailes’’
par Micheline Carrier
Une Québécoise d’origine algérienne, Djemila Benhabi (qui vit à Gatineau), publiera le 17 mars un livre sur la Commission Bouchard-Taylor et les accommodements réclamés notamment par des islamistes. Son livre s’intitule Ma vie à contre-coran. "Cet essai dévoile au grand jour, selon l’éditeur, les stratégies des islamistes au travers de témoignages solidement documentés." La journaliste Laura-Julie Perreault de La Presse présentait, le 7 mars dernier, une entrevue qu’elle a réalisée avec Djemila Benhabib.
« Charles Taylor et Gérard Bouchard n’ont rien compris au Québec d’aujourd’hui. Ils ont convoqué les gens pour les écouter, mais leurs conclusions n’en ont pas tenu compte ; ils avaient tout décidé d’avance », dit Djemila Benhabib.
L’auteure de Ma vie à contre-coran, qui a été journaliste en Algérie, est maintenant fonctionnaire fédérale en Outaouais. Elle "raconte son enfance à Oran, en Algérie, la montée de l’islamisme à laquelle elle a assisté, les assassinats et les massacres qui ont suivi, ainsi que son exil, pour échapper aux islamistes qui lui pourrissaient la vie."
"Parallèlement au récit de son enfance sur les bancs d’écoles d’une Algérie où certains professeurs l’obligeaient à réciter le Coran, elle décrit son malaise depuis son arrivée au Québec face aux demandes formulées par des groupes musulmans, demandes qu’elle qualifie d’islamistes et de prosélytistes."
Son essai de 267 pages critique ouvertement les groupes qui revendiquent des passe-droits au nom de leur religion :
"Ces islamistes, qui revendiquent benoîtement les auspices du respect de la religion et du droit à la différence, pervertissent l’idée de la démocratie. Qu’on se le tienne pour dit, il ne s’agit pas là de liberté individuelle, mais de prosélytisme, d’intégrisme, de fascisme vert. Car dès qu’une religion s’affiche ostensiblement dans la sphère publique, il y a confusion des genres."
Des commissaires Bouchard-Taylor, elle dit : "Ils n’ont pas voulu relever le problème. Pendant ce temps, les groupes islamistes radicaux continuent d’exister à Montréal. Ils embrigadent".
Djemila Benhabib critique également la position de la Fédération des femmes du Québec et celle de Françoise David, qu’elle qualifie de "compromission avec l’islamisme".
La journaliste Laura-Julie Perreault lui a demandé si elle ne craignait pas d’être qualifiée d’islamophobe ou d’intolérante. Elle a répondu : "Je suis une femme de convictions et j’ai payé le prix fort pour ces convictions."
Le livre Ma vie à contre-coran, de Djemila Benhabib, sera publié chez VLB éditeur (Montréal) la semaine prochaine, dans la collection Partis pris actuels.