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Le
génocide des instincts primitifs de
Alan Lord
Ceci
est le dernier siècle où l'on verra les
enfants de la jungle côtoyer les hommes de laboratoire,
non sans une certaine curiosité réciproque.
Le Futur nous
offre un maximum de chances de pouvoir s'occuper de
manière conventionnelle. D'autres tenteront de suivre
les temps de plus haut. On pourra en effet refuser une
chambre devant des tuyaux bruyants, ou une roulotte
avec des palmiers en plastique tenus au chaud, mais
sans doute la plupart diront «merci». Ils se faufileront à
plein ventre vers le salon. La Civilisation
devient un théâtre, propulsant devant elle
les minorités à coups de matraque. Elle
a pu déjouer les grandes races opposées
de ce monde, et les pendre par les parties génitales
très loin des tribunaux. Elle s'est exprimée
par une explosion de cadavres. Ce ne fut qu'un simple
exercice de cruauté que de faire basculer les
têtes suspectes. On proteste en effet assez rarement
de manière décisive. Je parle d'une Civilisation
vécue comme un glissement temporel, une accélération
à vide, une peur bleue de gaz inodore enlaçant
nos poumons, une façon de voir s'accomplir les
destins à très grande vitesse dans un
scaphandre séduisant de concepts langoureux,
ternissant les protestations les plus sincères,
traitant les pires calomnies comme un simple chèque
sans provision. On peut
bien détonner une poignée de missiles
par signal radar en Allemagne pour calmer les barbus,
mais loin des parois minces des divers véhicules
de la mort promise il y a un univers pauvre au sud,
qui lui est occupé à liquider l'ennemi
primitif. L'angoisse de l'homme est pauvre et vieille
comme l'océan mourant. Il y a des chances que
son dernier coeur soit rejeté. Ce vieux pêcheur
des rivages ne peut pas sentir le satellite qui dépasse
son filet, mais il pourra protester par une fumée
de pneus empilés en barricade. L'administration
enverra deux maigres officiers en Jeep voir un peu ce qui se passe
au juste.
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De Montréal,
Alan Lord également comme Monique Vincent, vous pouvez le
retrouver avec son parcours dans la rubrique Coup de coeur pour
en savoir plus...
Son Email:
lord@cgocable.ca
Pour télécharger
la suite cliquez ICI
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Phagocytose
Nouvelle
écrite par Roland
Farjon
Le
processus de dépersonnalisation engagé
à la demande d’autrui et pour autrui amène,
tôt ou tard, à devenir transparent à
soi-même et à l’autre. De nature intersubjective,
ce processus ne peut relever que d’une expérience
particulière entre deux êtres. C’est le
récit d’une telle expérience que vous
pourrez lire ci-après.
Pierre
aimait Dahlia. Non, d’ailleurs, il ne l’aimait pas,
il en était fou : il l’adorait, la vénérait.
Ainsi, tombé sous le joug d’une passion qui le
dévorait, qui l’absorbait tout entier, sa personnalité
devenait évanescente : peu à peu,
il disparaissait de la surface de la terre. Quand
leur relation avait-elle commencé ? Cela
importe peu. Etait-elle finie au moment où débute
ce récit ? Nul(le) ne le sait. Mais il est
temps maintenant de vous les présenter :
Pierre, 35 ans, en voie de socialisation, « optimiste
modéré », comme il aime à
se définir, est, dès le premier jour où
il l’a rencontrée, tombé massivement amoureux
de Dahlia ( il est vrai que le charme vénéneux
de cet ange noir avait déjà envoûté
plus d’un homme).
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Jusqu'où
peut aller l'Amour?..Inconditionnel, Dévastateur, Grandiose.
Un récit bouleversant, touchant qui nous transporte. Pour
lire la nouvelle cliquez ICI
rolandfarjon@yahoo.fr
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LE
TRÉSOR MAGIQUE
Pour
lire la suite de ce conte, vrai baume au coeur, cliquez
ICI
Conte
poétique De Jean-François Grégoire
Où est votre trésor, là aussi sera
votre cœur. Nouveau testament. Si vous
tournez votre lumière vers l'intérieur,
Vous découvrirez le secret précieux qui
est en vous. Huei-Nêng. - Grand-père
! Grand-père ? Grand-père…. - Oui…
Oui mon petit… - Tu t'étais endormi
? Tu n'étais plus avec moi ? - Oh que si,
mais si tu le penses réellement, excuse-moi de
m'être évadé dans un monde qui
ne t'appartient pas encore. - Quel monde Grand-père
? - Le monde du trésor qui est en toi.
- C'est pas possible, on ne peut pas avoir de trésor
dans son ventre Grand-père. - Peut-être
pas dans son ventre, peut-être pas à ton
âge, mais je peux t'aider à te constituer
une richesse intérieure. - Comment ça
! Tu peux m'expliquer Grand-père ? - Bien
sûr, viens près de moi et écoute
bien. - Tu veux que je pousse ton fauteuil près
de la fenêtre ? - Si tu veux, mais fais le
rouler doucement, s'il te plaît…Pas comme la dernière
fois, d'accord ? - O.K. - Alors, écoute
bien… Quand je regarde les vieilles choses,
mon esprit vagabonde dans un monde de souvenirs et je
revois les images de ma jeunesse qui , comme tu peux
le voir , est quelque peu défraîchie en
ces grandes chaleurs estivales. Telle une fleur qui
manque d'eau la jeunesse se fane et on perd très
vite les " pédales ". Arrose ta vie
de mille gouttelettes d'émotion, alimente la
source de tes passions, aie une soif insatiable de curiosité
et tu pourras te constituer le plus beau des trésors,
celui de la vie. - Un trésor ? - Oui,
un trésor magique. - Comment ça, magique
! Il peut transformer les choses ?
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"Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien
qu'avec le coeur. l'essentiel est invisible pour les yeux."
Le petit prince Saint Exupéry
Jfggregoire@aol.com
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